01.04.21 TEXTO #3

CHOISIR SA QUINCAILLERIE EN FONCTION DES COMPOSANTES DE SA BATTERIE

Par Andrew Wyatt

Qu’il soit débutant ou professionnel, jouant sur scène ou uniquement à la maison, tout batteur a besoin de s’équiper en quincaillerie. Celle-ci est rarement convoitée comme la partie la plus excitante à se procurer pour sa batterie, mais nul ne peut nier sa nécessité. Alors que certains prêchent le confort et la durabilité, d’autres tendent à prioriser des items pour leur légèreté. Dans cet article, on tentera d’exposer les deux points de vue afin de vous guider pour faire un choix éclairé.

Au fil du temps, plusieurs manufacturiers ont su se faire un nom en proposant des pieds de cymbales, de hi-hat et de caisses claires robustes et stables. Certains utilisateurs vantent même le fait qu’ils possèdent la même quincaillerie depuis des décennies. Et manifestement, on y retrouve la satisfaction d’avoir fait le bon choix. Mais qui dit bonne quincaillerie durable dit facture dispendieuse. Évidemment, chaque compagnie offre différentes lignes pour différents budgets, mais on retrouvera les pieds plus lourds, aux tubes plus larges, à pattes doubles et avec des caractéristiques plus complètes rattachées à une tranche de prix plus élevée. À mi-chemin dans l’échelle de prix, de plus en plus de compagnies offrent de la quincaillerie dite “ultra-légère” qui se distingue par des tubes plus petits (parfois en aluminium), un design plus épuré et, comme son nom le suggère, un poids plume. Les adeptes de ce type de quincaillerie en vanteront la facilité de transport ainsi que la simplicité d’utilisation. Alors est-ce seulement une question de budget, ou une question de philosophie ?

L’environnement dans lequel un batteur pratique son instrument a certainement un impact sur le choix qu’il fera. Par exemple, si c’est pour une utilisation personnelle à la maison ou en contexte de studio et qu’il déplace peu ou pas les pieds qu’il utilise, la quincaillerie robuste gagnerait à être priorisée. On l’achète une fois, on investit, tout tient en place, on n’y pense plus et on est heureux ! Par contre, s’il faut déplacer souvent ces mêmes pieds, muni d’un étui de transport ou pas, l’idée de posséder cette quincaillerie “ultra-légère” deviendra de plus en plus alléchante. À priori idéale pour encaisser les péripéties du transport, les ensembles de quincailleries robustes peuvent facilement ajouter quelques kilos à un arsenal qui comprend déjà des fûts, des cymbales et l’ensemble des autres items qui constitue une batterie complète. Bien que l’on puisse soupçonner les pieds légers de s’abîmer plus facilement à long terme, une question se pose ; préfère-t-on endommager notre quincaillerie ou notre dos et nos épaules à long terme ?

Pour ceux qui en voient le côté pratique et qui en ont les moyens, rien n’empêche de posséder plusieurs ensembles de quincaillerie pour différentes utilisations. Dans le cas où on souhaiterait n’avoir qu’un seul ensemble, rien n’empêche non plus de faire un heureux mélange entre plusieurs séries différentes de pieds afin de posséder la formule gagnante qui correspondra à nos besoins. On peut observer la tendance chez certains batteurs à posséder la même série de pieds de la même marque par pur souci d’agencement, mais si on veut profiter d’un bon équilibre entre durabilité et légèreté, il faudrait peut-être mettre de côté l’esthétisme et mettre de l’avant le côté logique et pratique.

À ce moment, il serait important d’évaluer quelles composantes de votre batterie auraient besoin d’un bon support et lesquelles pourraient se contenter d’un soutien moins important. On pourrait, par exemple, se poser les questions suivantes :

– Est-ce que votre pied de cymbale servira à supporter une ride ou une splash?
– Est-ce que vous jouer avec une light ride 20 pouces ou une heavy ride 24 pouces?
– Allez-vous trimbaler une caisse-claire en bois 14X5.5 ou une caisse claire en métal coulé 14X8 avec des cerceaux die-cast?
– Jouez-vous beaucoup de chick sur votre pied de hi-hat?

Les réponses qui découlent de ces questions vous donneront l’heure juste sur le type de pied à attribuer à chaque élément de votre instrument. Si le poids d’une caisse claire ou d’une cymbale vous aide à faire des associations, l’intensité de votre jeu peut aussi être déterminante dans votre prise de décision.

Certes, l’argent dépensé dans la quincaillerie ne procure pas autant d’engouement que celui investi sur une nouvelle caisse-claire mais il est préférable de ne pas se tourner trop souvent vers des pieds de basse qualité, car ils ne résoudront ni le problème de poids ni le problème de durabilité. Mieux vaut se renseigner sur ses besoins et investir un peu plus afin de faire ce genre de dépenses le moins souvent possibles !

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CHOOSE YOUR HARDWARE ACCORDING TO THE COMPONENTS OF YOUR DRUM

By Andrew Wyatt

Whether a beginner or a professional, whether playing on stage or just at home, every drummer needs to buy hardware. Hardware is rarely coveted as the most exciting part of a drum set, but no one can deny its necessity. While some preach comfort and durability, others tend to prioritize items for their lightness. In this article, we will try to explain both points of view in order to guide you in making an informed choice.

Over the years, several manufacturers have made a name for themselves by offering sturdy and stable cymbal, hi-hat and snare stands. Some users even boast that they have had the same hardware for decades. And clearly, there’s a sense of satisfaction in making the right choice. But good, long-lasting hardware means expensive bills. Obviously, each company offers different lines for different budgets, but the heavier, wider-tubed, double-legged, full-featured legs will be found in the higher price range. Halfway up the price scale, more and more companies are offering “ultra-light” hardware, which is characterized by smaller tubes (sometimes aluminum), a sleeker design and, as the name suggests, a lighter weight. Fans of this type of hardware will praise its ease of transport and simplicity of use. So is it just a matter of budget, or is it a matter of philosophy?

The environment in which a drummer practices his instrument certainly has an impact on the choice he will make. For example, if it is for personal use at home or in a studio setting and he moves little or no of the stands he uses, heavy duty hardware would benefit from being prioritized. You buy it once, you invest, everything stays in place, you don’t think about it anymore and you’re happy! On the other hand, if you have to move these same legs often, with or without a carrying case, the idea of owning this “ultra-light” hardware will become more and more attractive. While ideal for handling the rigors of transportation, heavy duty hardware sets can easily add a few pounds to an arsenal that already includes drums, cymbals and all the other items that make up a complete drum set. While one might suspect that lightweight stands are more easily damaged in the long run, a question arises; would we rather damage our hardware or our backs and shoulders in the long run?

For those who see the practicality and can afford it, there is no reason not to have several sets of hardware for different uses. In the event that one would like to have only one set, there is also nothing to prevent one from happily mixing and matching several different sets of legs in order to have the winning formula that will fit one’s needs. There is a tendency for some drummers to own the same set of legs from the same brand for the sake of design, but if you want to enjoy a good balance between durability and lightness, you might want to put aesthetics aside and focus on logic and practicality.

At this point, it would be important to evaluate which components of your battery would need good support and which could do with less. For example, you might ask yourself the following questions:

-Will your cymbal stand be used to support a ride or splash?

-Will you be playing with a 20″ light ride or a 24″ heavy ride?

-Will you be carrying a 14X5.5 wood snare or a 14X8 cast metal snare with die-cast hoops?

-Do you play a lot of chick on your hi-hat stand?


The answers to these questions will give you a good idea of what type of stand to use for each part of your instrument. While the weight of a snare drum or cymbal helps you make associations, the intensity of your playing can also be a factor in your decision.

Sure, money spent on hardware doesn’t provide as much excitement as money spent on a new snare drum, but it’s best not to turn to low-quality stands too often, as they won’t solve the weight or durability problem. It’s better to find out what you need and invest a little more so that you can make this kind of expenditure as little as possible!

Préparation pour le studio 101

Par Michel Bélanger

Composer avec des groupes et enregistrer cette musique en studio et la meilleure école à laquelle je suis allé. Les premières expériences de studio peuvent se révéler difficiles ; on scrute votre jeu à la loupe, on écoute chaque coup de caisse claire et chaque fill afin que tout soit le plus parfait possible. Il est donc primordial de se préparer soigneusement, autant physiquement que mentalement.

Enregistrez vos pratiques

Le moyen le plus efficace de se préparer à la réalité du studio est évidemment de recréer cette situation chez soi et de s’enregistrer souvent. Écoutez votre jeu, analysez vos idées par rapport à ce que les autres musiciens jouent ou évaluez votre jeu par rapport au métronome peut parfois être brutal, mais c’est un outil d’apprentissage qui va s’avérer très utile.

L’enregistrement à la maison est maintenant accessible à tous et plus simple que jamais. Plusieurs produits sont disponibles sur le marché afin de se constituer un studio maison sans se ruiner. Personnellement, j’ai opté pour un logiciel d’enregistrement sur mon ordinateur portable, des microphones (10 au total, mais avec 3 micros vous pourrez déjà faire beaucoup) et une bonne carte de son externe. Avec ce kit relativement simple, je réussis à enregistrer des préproductions de bonne qualité pour les groupes et artistes avec qui je joue. On peut évidemment aller de l’avant avec un kit plus modeste, tout dépendamment de nos besoins. Il existe des produits comme le Yamaha EAD10 qui simplifie beaucoup le processus d’enregistrement.

Apprenez les chansons

Cette étape peut paraître anodine, mais demeure un des principaux problèmes durant une session d’enregistrement. Il faut connaître le matériel absolument par cœur et être en mesure de le jouer dans toutes circonstances, à l’endroit, à l’envers, lorsque vous êtes en forme, fatigué ou malade, de bonne humeur ou non. Jouer les pièces que vous apprenez dans votre local de pratique est une chose, mais les jouer sous pression en studio peut être une autre paire de manches.

De plus, il se peut que des contraintes de temps s’appliquent durant l’enregistrement. Par exemple, si vous disposez de 2 jours pour compléter un album de 8-10 pièces, vous devez être prêts à performer et à être efficace.

Tout dépendant du contexte et des exigences de la musique, il se peut également qu’une place à de l’improvisation et à de l’interprétation y soit laissée. Dans ce cas, assurez-vous de connaître les parties imposées et d’avoir déjà improvisé sur les autres sections.

Imposez-vous un haut standard de qualité. N’ayez pas la philosophie “on va arranger ça au mix”.

Mettez votre égo de côté

Il n’y a rien de pire qu’un gros égo dans le studio. Cet endroit est un lieu de création et travailler dans une ambiance saine est vraiment important. S.V.P., laissez votre égo à la porte du studio !

Pratiquez avec un métronome … et sans !

L’enregistrement requiert une grande régularité au niveau du time et du son, mais également une bonne maîtrise au niveau du feel et des dynamiques de notre jeu. On nous demande habituellement de jouer avec un métronome en studio afin de simplifier tout le processus d’enregistrement (autant pour nous que pour les autres musiciens qui enregistreront sur vos parties de batterie). Il est donc essentiel d’être à l’aise pour performer avec cet outil de travail. Personnellement, quand je joue avec un métronome, je m’efforce de prendre le recul nécessaire pour le percevoir comme si je jouais avec un autre musicien.

Voici quelques conseils qui m’ont aidé à bien apprivoiser le métronome et à m’en faire un allié.

-Programmez un métronome afin qu’il joue une mesure pour ensuite être silencieux pour une mesure et ainsi de suite. Ensuite, allez-y pour deux mesures de silence ou plus! Cela va bien tester votre capacité à maintenir le tempo sans le métronome. Vous développerez ainsi votre horloge interne.

-Un autre truc intéressant à travailler avec le métronome est de l’entendre sur un autre temps que sur le “1” et de jouer par-dessus. Commencez par essayer de l’entendre comme s’il était sur le up beat (1234). Faites l’exercice en entendant le clic du métronome sur toutes les subdivisions (1234)-(1234)-(1234). Cela va renforcer votre compréhension du temps et des subdivisions. Essayez-le également dans d’autres time signature (3/4, 6/8, 12/8, 5/4, etc.)

Votre préparation vous donnera confiance en vos moyens et ça s’entendra sur l’enregistrement. Jouez avec autorité et soyez solide, cela fait partie de votre rôle de batteur !

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Preparation for Studio 101

By Michel Bélanger

Composing with bands and recording that music in the studio is the best school I’ve ever been to. The first studio experiences can be difficult; they scrutinize your playing, listen to every snare and fill to make sure everything is as perfect as possible. So it’s important to prepare carefully, both physically and mentally.


Record your practices


The most effective way to prepare for the reality of the studio is to recreate the situation at home and record yourself often. Listening to your playing, analyzing your ideas against what other musicians are playing, or evaluating your playing against the metronome can sometimes be brutal, but it is a learning tool that will prove very useful.


Home recording is now accessible to everyone and easier than ever. Several products are available on the market to build a home studio without breaking the bank. Personally, I opted for a recording software on my laptop, microphones (10 in total, but with 3 microphones you can already do a lot) and a good external sound card. With this relatively simple kit, I manage to record good quality pre-productions for the bands and artists I play with. Of course, you can go ahead with a more modest kit, depending on your needs. There are products like the Yamaha EAD10 that make the recording process much easier.


Learn the songs


This step may seem trivial, but it is one of the main problems during a recording session. You need to know the material absolutely by heart and be able to play it under any circumstances, right side up, upside down, when you are fit, tired or sick, in a good mood or not. Playing the pieces you learn in your practice space is one thing, but playing them under pressure in the studio can be another.
In addition, there may be time constraints during the recording process. For example, if you have 2 days to complete an 8-10 piece album, you must be prepared to perform and be efficient.
Depending on the context and requirements of the music, there may also be room for improvisation and interpretation. In this case, make sure you know the required parts and have already improvised on the other sections.Set a high standard for yourself. Don’t have a “we’ll fix it in the mix” philosophy.


Put your ego aside

There’s nothing worse than a big ego in the studio. This place is a creative place and working in a healthy atmosphere is really important. Please leave your ego at the studio door!


Practice with a metronome… and without!

Recording requires a great deal of consistency in time and sound, but also a good command of the feel and dynamics of our playing. We are usually asked to play with a metronome in the studio in order to simplify the whole recording process (as much for us as for the other musicians who will be recording on your drum parts). It is therefore essential to be comfortable performing with this tool. Personally, when I play with a metronome, I try to take the necessary distance to perceive it as if I were playing with another musician.


Here are a few tips that have helped me get to grips with the metronome and make it my ally.
– Program a metronome to play one bar and then be silent for one bar and so on. Then go for two or more bars of silence! This will test your ability to maintain the tempo without the metronome. This will develop your internal clock.
– Another interesting trick to work with the metronome is to hear it on a beat other than “1” and play over it. Start by trying to hear it as if it were on the up beat (1234). Do the exercise by hearing the metronome click on all the subdivisions (1234)-(1234)-(1234). This will reinforce your understanding of time and subdivisions. Try it also in other time signatures (3/4, 6/8, 12/8, 5/4, etc.)
Your preparation will give you confidence and it will show on the recording. Play with authority and be solid, it’s part of your role as a drummer!

Le paradoxe de Trichy (première partie)

Par Max Senitt

Ok… qu’est-ce… que c’est ? ! Commençons par éclaircir quelques points. Le “Trichy-fying” est un terme inventé par un homme absolument incroyable, que j’ai la fierté et l’honneur d’appeler mon professeur, le professeur Trichy Sankaran, maître de batterie sud-indien. Le terme “Trichy-fying” est tout simplement un surnom amusant pour les tours et astuces incroyablement inventifs et excitants qui découlent sans effort de l’inépuisable réservoir de langage musical du professeur Sankaran.

Les termes “Tisra-fying” (changement en triolets), “Khanda-fying” (changement en quintuplets), “Misra-fying” (changement en septuplets) et “Sankirna-fying” (changement en nonuplets) sont tous des termes inventés par le professeur Sankaran, alias “TRICKY”. Sankaran, au cours de ses 50 années d’enseignement des concepts musicaux de l’Inde du Sud aux musiciens occidentaux.

Dans cet article, nous allons “Tisra-fier” le paradiddle, ou en d’autres termes, le faire passer d’une subdivision paire de deux ou quatre notes (Chatusra Nadai), à une subdivision de trois ou six notes (Tisra Nadai). Le terme “Nadai” fait référence à la subdivision de chaque temps, et l’indiquer, ainsi que le Tala ou le nombre de temps par cycle (comme la signature temporelle) lors de la description d’un morceau de musique, est une information très importante pour l’interprète d’un morceau de musique donné. Cela pourrait être lié au fait de dire “c’est un shuffle” ou “des croches droites” pour décrire une sensation particulière d’une chanson.

Commençons-nous ? Avant d’aborder la phrase complète à 8 temps d’un paradiddle complet (RLRR LRLL), examinons les bases de ce concept en utilisant une simple phase de 2 notes : deux croches, R L. La base ou “recette” de ce concept est de prendre n’importe quelle phrase (oui, cela fonctionnera pour n’importe quelle phrase quelle que soit sa longueur, y compris les nombres impairs) jouée deux fois dans une subdivision de deux ou quatre notes (Chatusra Nadai), et de la changer en trois fois dans une subdivision de trois ou six notes (Tisra Nadai). Cette phrase, jouée trois fois au lieu de deux, occupera exactement le même espace. En d’autres termes, deux croches jouées deux fois (quatre croches) font la même somme de deux noires que deux triolets de croches joués 3 fois, ou six triolets de croches. VOIR EXEMPLE NO. 1

Maintenant, augmentons la longueur de notre phrase à 4 notes, RRLL. Une fois de plus, la phrase est jouée deux fois, puis elle passe à 3 fois dans le même espace tout en changeant la subdivision des croches en triolets de croches. Cela crée une phrase de deux mesures.

VOIR EXEMPLE N°2

Nous pourrions également condenser cette même phrase en une mesure en utilisant des doubles croches et des triolets de doubles croches au lieu de croches. Gardez à l’esprit que c’est exactement le même concept qui utilise la moitié de l’espace.

VOIR EXEMPLE N°3. 3*

Nous sommes maintenant prêts pour le paradiddle complet. Jouée en croches et en triolets de croches, cette séquence complète prendra 4 mesures. VOIR L’EXEMPLE N° 4. 4

Une fois encore, nous pouvons condenser ce passage en utilisant des doubles croches au lieu de croches, pour créer une structure de 2 mesures. VOIR L’EXEMPLE NO. 5

Enfin, pour ajouter un peu plus de la “magie” du professeur Sankaran dans ce mélange, nous pouvons appliquer le concept du “moins en plus” et retirer certaines des phrases de cette version en doubles croches. Au lieu de jouer deux fois les paradiddles “straight” ou “Chatusra”, nous pouvons étendre cette phrase et jouer un paradiddle toutes les deux doubles croches. Nous pouvons aussi garder le même concept pour les deux premiers des trois paradiddles “Tisra-fied”. VOIR EXEMPLE NO. 6

Cette modification particulière nous laisse avec une belle cadence de 3 vitesses, 3 paradiddles, cadence. Le même passage peut également être écrit et pensé comme un paradiddle en croches, triolets de croches et triolets de doubles croches Voir EXEMPLE NO. 7

Merci de vous joindre à moi dans mon voyage d’exploration et d’adaptation des concepts rythmiques de l’Inde du Sud. J’ai présenté mes exemples sous leur forme la plus basique, avec l’intention que ces exercices puissent être d’abord pratiqués sur un pad ou même simplement avec vos mains tapant sur vos jambes. Comme pour toute chose, vous obtiendrez ce que vous y mettez, je vous encourage vivement à aller plus loin, et à tester ces exemples sur des surfaces multiples, une batterie, des instruments de percussion, et tout ce à quoi votre esprit peut penser, ET AU-DELÀ ! Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour la deuxième partie.

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Trichy-fying the Paradiddle (Part-One)

By Max Senitt

Ok…what… is this?! Let’s begin by clearing a few things up. “Trichy-fying” is a twist on a term coined by an absolutely incredible man, whom I am proud and honoured to call my teacher, South Indian drumming master, Professor Trichy Sankaran. The term “Trichy-fying” is simply a fun nickname for the incredibly inventive and exciting twists and tricks that flow effortlessly from Professor Sankaran’s inexhaustible reservoir of musical language.

The terms “Tisra-fying” (changing to triplets), “Khanda-fying” (changing to quintuplets), “Misra-fying” (changing to septuplets), and “Sankirna-fying (changing to nonuplets), are all terms invented by Professor Sankaran, AKA “TRICKY” Sankaran, during his 50 years of teaching South Indian musical concepts to Western musicians.

In this article we will be “Tisra-fying” the paradiddle, or in other words, shifting it from an even two or four note subdivision (Chatusra Nadai), to a three, or six note subdivision (Tisra Nadai). The term “Nadai” refers to the subdivision of each beat, and stating it, along with the Tala or number of beats per cycle (like Time-Signature) when describing a piece of music, is very important information for a performer of any given piece of music. This could be related to saying, “it’s a shuffle, or “straight 8ths”, when describing a particular feel of a song.

Shall we begin?! Before we get to the full 8 beat phrase of a full paradiddle (RLRR LRLL), let’s look at the bare bones of this concept by using a simple 2 note phase: two 8th notes, R L. The basis or “recipe” of this concept is to take any phrase (yes, this will work for any phrase regardless of length including odd numbers) played two times in a two or four note subdivision (Chatusra Nadai), and change it to three times in a three or six note subdivision (Tisra Nadai). This phrase now played 3 times instead of two, will occupy the exact same amount of space. In other words, two 8th notes played twice (four 8th notes) add up to the same two quarter notes as two 8th note triplets played 3 times, or six 8th note triplets. *SEE EXAMPLE NO. 1*

Now, let’s expand our phrase length to 4 notes, RRLL. Once again, the phrase is played two times, then shifted to 3 times in the same amount of space while changing the subdivision from 8th notes, to 8th note triplets. This creates a two bar phrase.

*SEE EXAMPLE NO. 2*

We could also condense this same phrase into one bar by using 16th notes, and 16th note triplets instead of 8th notes. Keep in mind that this is the exact same concept using half the amount of space.

*SEE EXAMPLE NO. 3*

Moving on, we are ready for the full paradiddle. Played as 8th notes and 8th note triplets, this full sequence will take 4 bars to complete. *SEE EXAMPLE NO. 4*

Once again we can condense this passage by using 16th notes instead of 8th notes, to create a 2 bar structure. *SEE EXAMPLE NO. 5*

Finally, to add a little bit more of Professor Sankaran’s “magic” into this mix, we can apply the “less in more” concept and take out some of the phrases in this 16th note version. Instead of playing the “straight” or “Chatusra” paradiddles two times, we can expand that phrase, and play one paradiddle every other 16th note. We can also keep that same concept going into the first two of the three “Tisra-fied” paradiddles. *SEE EXAMPLE NO. 6*

This particular alteration leaves us with nice 3 speed, 3 paradiddle, cadenza. The exact same passage can also be written and thought of as a paradiddle in 8th notes, 8th note triplets, and 16th note triplets *SEE EXAMPLE NO. 7*

Thank-you for joining me on my journey exploring and adapting South Indian rhythmic concepts. I have presented my examples in the most basic form, with the intention that these exercises could be first practiced on a pad or even just your hands tapping on your legs. As with anything, you will get out of it what you put into it, I strongly urge you to go beyond, and test these examples on multi-surfaces, drum-set, percussion instruments, and anywhere else your mind can think of AND BEYOND! I will see you next month for Part Two.